1890 : Comment avez-vous réussi à jongler entre vos études et le démarrage de votre entreprise ? Quelles ont été les principales difficultés que vous avez rencontrées en tant qu’étudiantes-entrepreneures ?
Margaux et Maëlle : Nous avons toujours donné la priorité à nos études avec l’objectif d’obtenir notre diplôme. La chance que nous avons eue, est d’avoir réalisé notre stage de fin d’étude de 3 mois sur projet ainsi que notre TFE. Cette opportunité nous a permis d’être plus sereine dans notre organisation et de mettre toutes les chances de notre côté pour avoir une entreprise viable à la fin de nos études. En plus de cela, nous avons mis en place un CRM qui nous a permis de nous organiser au mieux et de structurer notre clientèle. Notre statut d’étudiant entrepreneur nous a permis d’aménager nos horaires auprès de la haute école. En ce qui concerne les difficultés rencontrées, nous n’avons pas été formées sur l’aspect commercial d’un business. Au début de notre activité, il nous était difficile de démarcher des clients. Nous avons demandé à nos accompagnateurs de nous aider.
1890 : Vers quelle structure vous êtes-vous tournées pour vous aider à développer votre projet ?
Margaux et Maëlle : Dans un premier temps, nous avons été suivies par le StudentLab de Charleroi Entreprendre (’incubateur étudiant dans la région de Charleroi et du Sud-Hainaut). Ensuite nous avons été redirigées vers une SAACE (structure d’accompagnement à l’auto-création d’emploi) qui propose des services de conseil, de formation et un d’accompagnement personnalisé aux personnes qui souhaitent créer leur propre activité économique.
1890 : Quelle ressource ou soutien avez-vous recherché pour vous aider dans votre aventure entrepreneuriale en tant qu’étudiante ?
Margaux et Maëlle : Nous avons cherché un soutien stratégique et financier, qui nous a permis de créer tous les documents essentiels au développement de notre entreprise comme un business model canvas, un plan financier, une étude de marché ou encore mettre en place une veille sur nos concurrents. Pour cela, nous avons également fait appel au StudentLab de Charleroi. Par la suite, la bourse qui était à notre disposition nous a permis de nous tester sur le marché en finançant nos premiers flyers, etc.
1890 : Diriez-vous que lancer son projet entrepreneurial développe la confiance en soi ?
Margaux et Maëlle : Oui, ça nous a permis de repousser nos limites et de croire en nous. Nous avons eu la chance de présenter notre business devant des clubs d’affaires importants où nous avons dû faire preuve de courage pour mettre notre stress de côté et présenter au mieux notre projet devant des hommes d’affaires confirmés.
1890 : À la lumière de votre expérience, quelles sont les avantages pour les jeunes entrepreneurs de se lancer pendant leurs études ?
Margaux et Maëlle : Il existe des structures d’accompagnement pour aider les jeunes gratuitement. L’avantage c’est qu’elles mettent à notre disposition tous les outils pour réussir à développer son projet. Il y a aussi les aides financières qui sont mises à notre disposition. Ce qu’on mettra toujours en avant, c’est que quand on est jeune et encore aux études, on n’a rien à perdre à essayer d’entreprendre. Si le projet n’aboutit pas, l’expérience restera.
1890 : Quels conseils donneriez-vous aux autres étudiants qui envisagent de se lancer dans l’entrepreneuriat ?
Margaux et Maëlle : S’il y avait un conseil à donner, ça serait d’oser car ils n’ont rien à perdre ! Ils ne doivent pas avoir peur de se remettre en question durant le processus et face aux obstacles qu’ils pourraient rencontrer. Le plus important à nos yeux est de se faire suivre par une structure, comme un incubateur, pour mettre toutes les chances de son côté.